A Google World named desire !

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Personnellement, Google est une entreprise que j’apprécie. Google a su promouvoir chez les internautes une image sympathique en ne défiant pas l’open source et en se posant même en rempart des libertés individuelles avec ses projets tels que Google Books. La vision de l’Internet de Google est une vision humaniste et reprend un idéal qui s’estompe devant l’investissement massif de la toile par le secteur économique… cet idéal du début de l’Internet où « liberté » rhymait avec « sans limites ». De plus, Google est apprécié parce qu’il a en quelque sorte déstabilisé le monopole de Windows sur l’informatique en apportant de la concurrence, même si les deux n’apportent pas les mêmes services ( pas encore ).

Et pourtant, ces derniers mois, Google enchaîne des annonces qui vont dans tout les sens, qui touchent à tout les domaines au point qu’on finirait par oublier que Google est d’abord un moteur de recherche. Ainsi, il y a quelque temps, Google a annoncé se lancer dans la production d’énergie « verte » en investissant dans les éoliennes. En 2004, Google avait lancé Gmail, puis avait lancé Google docs et Google calendar notamment. L’agrégateur de dépêches google news, un des plus importants du monde a voulu récemment aussi investir le monde collaboratif du web 2.0 en proposant sur le portail U.S.A un service de commentaires. Enfin, dernière idée sortie du cerveau de Larry Page, Knol, une encyclopédie en ligne en directe concurrence avec Wikipédia. Google veut par contre, à la différence de Wikipédia, monétiser ce service en y joignant de la publicité.

Cette boulimie de vouloir être partout peut être vue comme une chose saine puisqu’elle introduit de la concurrence, mais peut fair peur aussi. Un Internet entièrement googlisé n’a rien pour plaire à l’internaute. Cette diversification pourrait aussi coûter cher au géant californien en lui faisant négliger son coeur d’activité : fournir la bonne information ( et la bonne publicité qui va avec ) en un minimum de clics.

*  logo créé par Cécémel